Louer des bâtiments désaffectés : une tendance qui se développe

Une chambre à 159 euros par mois ! On pense immédiatement à une arnaque et pourtant cette annonce immobilière est bien réelle. Comment est-ce possible ? Une entreprise en Angleterre propose un hébergement original et peu coûteux : un logement dans un local désaffecté. De quoi faire des économies tous les mois ! Ces locations originales et économiques de bureaux, d'ateliers, d'hôtels désaffectés et réhabilités en habitation se multiplient en Europe. Une initiative de 2008 importée d'une entreprise hollandaise, Camelot, et qui a débarqué en France via sa filiale Lancelot. Quels sont les avantages de ces locations ?

L'idée est…
… de loger provisoirement des résidents dans des immeubles inoccupés. On ne parle pas de locataire mais de résident, une notion bien différente. En effet, contrairement à un contrat de location classique, le propriétaire du bâtiment peut décider à tout moment de vendre ou de louer l'immeuble et d'expulser les résidents dans un délai de 4 mois.
Les avantages pour les propriétaires : ce type de location assure la protection de leur bien contre les risques de squat ainsi que de la dégradation du lieu.
  • Des avantages pour le résident
Un loyer d'environ 200 euros par mois, selon le type de bien et son emplacement. La sécurité et la salubrité des lieux sont totalement revues avant que les résidents ne s'installent et des cloisons sont montées afin de livrer des pièces totalement privatives. Ce genre de location provisoire intéresse tout particulièrement les étudiants, les artistes et les personnes à revenus modestes. Les surfaces les plus communément loués sont des bureaux aménagés en « open space » d'une surface comprise entre 50 et 60 m2. Une fois par mois, un état des lieux est réalisé dans les parties communes afin de vérifier que tout est en ordre.
Avis et expérience d'un résident :  C'est un bon moyen de faire des économies, l'électricité et le gaz sont à la charge du propriétaire.
Selon une étude réalisée par la société Lancelot (filiale de l'entreprise hollandaise Camelot) :   « En France entre 50 000 et 60 000 personnes seraient intéressées par ce type d'hébergement. » Le projet a déjà séduit certains propriétaires ainsi que des communes. Idée à suivre…
Patricia est rédactrice professionnelle dans le domaine de l'immobilier.

 

Une personne a repondu à “Louer des bâtiments désaffectés : une tendance qui se développe”

  1. Pierrick

    Je suis totalement pour se genre de location tout le monde y voit son compte